Session 6. Des espaces publics européens pour la culture des sciences, hier et aujourd’hui.

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Fernando Clara, Department of Modern Languages, Literatures and Cultures Faculdade de Ciências Sociais e Humanas Universidade Nova de Lisboa
‘German Science’ in Portugal 1933-45: Actors, Institutions, Policies

Science in National-Socialist Germany – and the term ‘Science’ should here be understood in the broadest sense of ‘Wissenschaft’, including both ‘Naturwissenschaften’ and ‘Geisteswissen- chaften’ – has been the object of several studies since the sixties. These have been mostly developed within a German historiographic framework and consequently, mainly concerned with demystifying internal structures and problematics. Less attention has been therefore paid to the circulation (and influence) of ‘german science’ outside Germany.

The paper will try to bring into focus the circulation of Science and Technology between Portugal and Germany of that period, thus tentatively providing a wide and general picture of the most important actors and institutions involved in a complex (social, scientific, cultural, political) network of influence and interaction.

It is against this background that the exemplary case of Gustavo Cordeiro Ramos (1888-1974) will be briefly presented. Ramos was a Germanist and Full Professor at the University of Lisbon, from 1928 to 1933 he held the office of Minister of Education and founded several portuguese educational and scientific institutions that were clearly inspired by their german counterparts, among them the High Culture Institute (Instituto de Alta Cultura, an Institute devoted to international scientific and cultural cooperation), the National Board of Education (Junta Nacional da Educação, the Board that defined local scientific policies) or, as the president of the High Culture Institute, the Comission that would later on (in the 1950′s) become the Nuclear Energy Board (Junta de Energia Nuclear).

Although dealing with a very specific and limited historical context, as well as with two authoritarian european regimes, the paper hopes nevertheless to be able to contribute to a debate about the nature and function of the roles played by actors and institutions in the process of defining scientific and cultural policies, namely by emphasizing the hybrid nature of these actors, acting as politicians, scientists or cultural agents according to the circumstances in which they were locally involved.

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Monica Carvalho, Institut de Bioéthique de l’Université Catholique Portugaise
La construction des discours autour de l’engagement public dans la science: étude sur des projets de recherche européens en cours

L’objectif de cette communication est de présenter une première étude sur la façon dont l’engagement est adressé par les projets en cours financés par le Septième programme-cadre de l’Union Européenne, dans le domaine de la science dans la société. Concernant l’engagement public dans la science, on a trouvé seize projets en 2010. Les directeurs des projets ont été interviewés par email sur: 1) le public considéré; 2) leur sens de l’engagement; 3) pourquoi le public doit s’engager dans la science; 4) les techniques utilisées dans le projet et 5) ce qu’on attend du public. Parmi les seize directeurs des projets, neuf ont répondu aux questions. Ainsi, on a remarqué que bien que le modèle d’engagement se soit largement répandu parmi les actuels projets développés dans le domaine de la science dans la société, selon les réponses des directeurs aux questions envoyés, l’engagement n’a pas le même sens; au contraire, parfois, il est tout à fait différent. Particulièrement, parmi les neuf réponses on a identifié les trois catégories d’engagement suivantes: 1) l’engagement comme être encouragé ou motivé à s’informer ou étudier ; 2) l’engagement comme moyen et 3) l’engagement comme participation dans les programmes et les processus scientifiques. Donc, selon ces catégories, on observe que le terme «engagement» est plus souvent utilisé comme une figure de rhétorique qu’en référence à des initiatives basées sur un modèle de participation publique, considéré comme une alternative à l’ancien modèle du déficit. Dans un sens, cette conclusion confirme certaines affirmations de Brian Wynne selon lesquels la plupart des initiatives établies autour de l’idée de l’engagement seraient des recréations de la perspective du déficit. A partir des réponses, on a également examiné comment la science et le public sont considérés et ce qu’on espère de la relation entre la science et le public. Pour cette analyse, on a aussi utilisé comme référence le tableau des modèles de communication scientifique construit par Brian Trench. A partir de ce tableau cet auteur a établit une correspondance entre la façon dont on s’oriente vers le public – comment l’initiative considère le public – et les modèles dominants de la Communication Public de la Science et de la Technologie (PCST). Il faut remarquer que cette étude n’a pas un caractère normatif en ce qui concerne les actuels projets financé par le FP7.

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Valentina Pricopie, Institut de Sociologie de l`Académie Roumaine
Concepts et acteurs de la communication communautaire pour un espace public européen émergent

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