Parution : Les cultures des sciences en Europe (1). Dispositifs en pratique

J’ai le plaisir de vous faire part de la publication de l’ouvrage : Les cultures des sciences en Europe (1). Dispositifs en pratique, Nancy, Presses Universitaires de Lorraine (Collection : Questions de communication, série actes 18 / 2013). Il s’agit du premier volume des actes du colloque « Les cultures des sciences en Europe » organisé en 2011 par le LISEC (Laboratoire interuniversitaire des sciences de l’éducation et de la communication) et le CREM (Centre de recherche sur les médiations).

Pour les détails : http://www.lcdpu.fr/livre/?GCOI=27000100368620

Présentation de l’ouvrage : Au-delà du simple état des lieux des pratiques, ce volume examine la construction et l’action des dispositifs de médiation en matière de cultures scientifiques et techniques. En effet, la culture scientifique et technique (CST) est inscrite de longue date dans les agendas politiques, avec plus ou moins d’insistance. Elle est également mise à profit pour répondre aux préoccupations socio-économiques et doit contribuer à résorber la « crise des vocations scientifiques » ou encore à calmer les controverses publiques autour de l’introduction et la pérennisation de certains artefacts technologiques dans la société, comme les OGM ou les nanotechnologies.
En ce sens, examiner les dispositifs revient à mettre à jour les « philosophies » politiques sous-jacentes, ainsi que la manière dont leurs initiateurs conçoivent les publics et attendent des réponses de ceux-ci. Il s’agit aussi de montrer la créativité mise en œuvre dans ces actions.
Ici, l’analyse des dispositifs de CST s’articule autour de trois axes. Comment la science est-elle mise en récit et en scène ? D’abord, comment rejoint-t-elle le quotidien du public, et ce, alors même que la vulgarisation tend à instaurer une distance entre le monde dit « profane » et la science ? Des dispositifs populaires, artistiques, ludiques sont ainsi présentés, sans oublier les médias classiques, comme la télévision qui, via ses séries de police scientifique, propose quotidiennement des histoires de science. En deuxième lieu, on s’interroge sur la manière dont les différents savoirs (populaires, personnels, professionnels…) composent avec le savoir scientifique. Ce dernier s’installe dans des domaines déjà investis de connaissances ; loin de céder la place, celles-ci résistent, parfois en se déployant dans des lieux autres que ceux de la CST. Enfin, l’un des mots d’ordre actuels des politiques en matière de choix technoscientifiques affirme le droit à la participation des citoyens. Mais où s’arrête ce droit lorsqu’il s’agit d’équipements lourds et/ou à fort potentiel économique comme le nucléaire ?

Cordialement

Philippe Chavot

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